
Ce n’est pas un hasard si les cafés viennois ont été inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. On y cultive un certain art de vivre: les citadins s’y retrouvent entre amis, en famille. On y vient aussi pour lire le journal. Le Prückel en est un bel exemple.

Nous étions sortis du musée des arts décoratifs relativement fourbus. Le café Prückel, situé juste en face, offre une belle halte. Nous étions à l’heure du thé mais avions tellement chaud qu’une citronnade spritz s’imposait – les Autrichiens adorent mettent des bulles dans à peu près n’importe quelle boisson. Il le faut le reconnaître: cela rend le jus de citron encore plus rafraîchissant.

Nous avons pu nous reposer tout en consultant les journaux mis à disposition -le New York Times, question de parfaire notre anglais-, mais aussi Le Monde, car cela fait du bien de se reposer un peu dans la langue de Molière. On apprécie le décor au charme désuet et le service un rien nonchalant. On resterait volontiers plus longtemps mais la ville nous attend pour d’autres découvertes. Ce n’était qu’une halte, mais une halte très rafraîchissante.
Infos:
Café Prückel
Stubenring 24 (Luegerplatz)
1010 Wien
Tél.: +43-1-512 61 15 12
http://www.prueckel.at/
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5 commentaires sur “Le Monde et une citronnade au Prückel”