Croisière thalasso aux Thermes marins de Saint-Malo

Les Thermes Marins de Saint-Malo au bord de la plage. ©Joli.Voyage

Les Thermes marins de Saint-Malo sont fièrement installés sur la digue, le long de la grande plage du Sillon. Centre de thalasso, restaurants, bar, hôtel, l’établissement offre mieux que la vie de palace, une croisière de bien-être, sur la terre ferme mais avec la mer pour seul horizon. Bienvenue à bord!

La première impression est bien celle d’un gigantesque paquebot. On entre (embarquer serait même plus à propos) par la partie ancienne, élégant et énorme bâtiment de style classique, tout de blanc vêtu. Érigé à la fin du XIXe, il s’appelait autrefois Grand Hôtel de Paramé.

©Thermes Marins de Saint-Malo
©Thermes Marins de Saint-Malo

Le Grand hôtel est devenu centre de thalassothérapie après la Seconde Guerre mondiale. La famille Raulic a racheté les thermes à l’aube des années 1980. Après son extension dans les années 1990, l’établissement a obtenu sa 5e étoile en 2012. C’est dans un temple du luxe et du bien-être que nous allons séjourner.

Les Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
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A room with a  view

Nous suivons nos valises ou plutôt le bagagiste qui les transporte dans le dédale des lieux: un ascenseur, puis une passerelle qui relie l’ancien bâtiment au nouveau, avant un autre ascenseur, son cheminement nous conduit jusqu’à notre chambre. Au passage, on découvre les restaurants et le bar; c’est plus que prometteur – on ne peut s’empêcher de jeter un œil au menu du soir. Comme à bord des paquebots, la vie du navire est dictée par le rythme des repas.

Un salon des Thermes marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Un salon des Thermes marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

Déverrouiller la porte de notre chambre, c’est ouvrir une grande lucarne sur la mer. Deux fauteuils font face à une triple baie qui offre une vue merveilleuse à 180° sur la grande bleue, avec la plage du Sillon à gauche, celle de la Hoguette à droite et la Manche droit devant. On a envie de se planter là et d’admirer le paysage.

La vue depuis notre chambre aux Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
La vue depuis notre chambre aux Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

Un coffret de chocolats nous attend sur la table de chevet, signé par le chef pâtissier et maître chocolatier Pascal Pochon. Rien ne manque pour fournir au client un séjour idyllique: les 5 étoiles de l’établissement ne sont pas volées. Le service est attentif, sans être trop présent. Le personnel soigne ses hôtes – dans tous les sens du terme… et même des thermes, comme on pourra vite le constater.

Notre chambre aux Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Notre chambre aux Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Les chocolats de Pascal Pochon, maitre chocolatier aux Thermes Marin de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Les chocolats de Pascal Pochon, maître chocolatier aux Thermes Marin de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

Notre chambre à front de mer a tout pour séduire ses hôtes. Le lit hyper confortable appartient à l’espèce qu’on voudrait chez soi au quotidien, avec l’équilibre parfait entre moelleux et fermeté. La chambre est cosy, la salle de bain luxueuse et avenante.  Mais la mer nous appelle par la fenêtre entr’ouverte et le murmure des vagues nous caresse les oreilles: on sort se promener sur la digue vers Saint-Malo intramuros, le long de la grande plage du Sillon, afin de profiter du coucher du soleil.

Sur la digue de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Sur la digue de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

Deux restaurants, quatre menus

Cap Horn, le restaurant gastronomique des Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Le Cap Horn, restaurant gastronomique des Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

Le premier soir, on peut goûter la cuisine excellente du Cap Horn, le restaurant gastronomique de l’hôtel. Nous y dînerons deux soirs. L’appellation évoque le grand Nord, mais l’endroit s’avère chaleureux et les serveurs ne sont pas de glace. On est très agréablement accueilli. Mention spéciale pour le sommelier qui ne se contente pas de vous conseiller: il vous fait voyager dans les régions viticoles.

Cap Horn, le restaurant gastronomique des Thermes Marins de Saint-Malo. DR
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Les plus beaux produits figurent au menu: homard, huîtres, foie gras en entrée. En plat, canard, entrecôte et bien sûr une litanie de poissons. La carte traduit les préoccupations des lieux: propositions traditionnelles ou diététiques, selon les humeurs… ou les régimes. Dans ces dernières,  le poids calorique de chaque assiette est clairement affiché, l’équilibre recherché. Le chef Patrice Dugué excelle dans ses préparations. Vous pouvez faire l’impasse sur le dessert et préférer un fromage – mais ce serait dommage de rater l’île flottante citronnée au caramel agrumes.

Hum, un moment de honte est vite passé pour le plus gourmand de nous deux: le menu normal voit défiler les plats bien roboratifs, où la sauce n’est pas tombée à côté. La version light s’avère aussi gourmande (ne pas s’arrêter à la mention des calories qui pourraient évoquer les vaches maigres). C’est tout aussi beau et gourmand. Le plus raisonnable de notre binôme sort de table également rassasié, l’estomac léger.

La Verrière, le 2e restaurant des Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
La Verrière, le 2e restaurant des Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

L’hôtel dispose d’un second restaurant, la Verrière, le plus grand. Son nom vient bien évidemment de la grande verrière qui surplombe la salle. On a l’impression d’entrer dans le buffet d’un vaste hôtel début de siècle. A l’heure du repas, c’est une vraie ruche, orchestrée par le personnel qui virevolte de table en table.

La Verrière, le 2e restaurant des Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
La Verrière, le 2e restaurant des Thermes Marins de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

Dans les assiettes, on retrouve la même qualité qu’au Cap Horn, plus simple dans ses préparations, mais avec autant d’attention sur les saveurs, la fraîcheur des produits… et les calories. Ici aussi, on peut demander la carte traditionnelle ou la carte diététique.

Des thermes où l’on profite de la mer

En couple ou séparément, nous avons eu l’occasion de tester les thermes proprement dits. Nous avons apprécié de passer un long moment au parcours Aquatonic (un bassin où une quinzaine de stations sont proposées: jets dorsaux, lombaires, cuisses, hanches, épaules (nous n’avons rien vu pour les oreilles), bains bouillonnants, cascades d’eau, geysers et bains à remous vous projettent de l’eau dans tous les sens et sous toutes les formes. C’est amusant et vivifiant. La promesse tonique est tenue.

Le parcours Aquatonic aux Thermes Marins de Saint-Malo. DR
Le parcours Aquatonic aux Thermes Marins de Saint-Malo. DR

La vraie spécificité des thermes, c’est d’offrir un programme sur mesure à ses hôtes. Nous avons reçu une feuille stipulant tous nos rendez-vous. Se promener dans les couloirs des thermes, c’est croiser d’autres curistes en peignoir, feuille en main pour trouver leur prochain créneau. Une affaire qui tourne comme du papier à musique!

On a commencé par un Ondorelax à 14h30 – une merveille, une machine certes, mais une machine merveilleuse qui envoie des ondes aquatiques et vous masse divinement le dos, les épaules, la nuque. S’y ajoutent musique douce et lumières LED pour activer le collagène. On voudrait que cela dure éternellement – après tout, c’est une machine: elle pourrait faire des heures sup’… Le modelage sous affusions à 15h30 est pratiqué par une masseuse très expérimentée, qui détecte vos moindres tensions et les apaise – les machines c’est bien, l’humain c’est tout de même mieux! Puis viennent les bains jets, à 17h30.

On est entre bonnes mains aux Thermes Marins de Saint-Malo. DR
On est en de bonnes mains aux Thermes Marins de Saint-Malo. DR

Le lendemain, une séance de Biocéalgues nous attend le matin: on est badigeonné d’algues chaudes, emmailloté dans du plastique, façon sushi. Bercé de lumière et de musique aussi, pour profiter à plein des effets bénéfiques des oligoéléments – la concentration en actifs marins est de 50 à 200 000 fois supérieure à celle de l’eau de mer, apprend-on. On en ressort emballé (mais heureux, tout de même, d’être déballé après un quart d’heure de marinade).

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La moitié de notre binôme continue les soins, tandis que l’autre profite de la piscine ou se promène dans les environs. Rien de tel pour se sentir léger qu’une immersion en eau de mer, puisée au large, purifiée, mais chauffée (souvent à 36°C): cela active la circulation périphérique, la richesse en oligo-éléments rééquilibre les grandes fonctions de l’organisme.

Bain à jets au salon Surcouf, drainage marin, douche sous-marine, sauna à diverses températures suivis d’application de glace pilée, affusions dynamiques, hammam, brouillard marin… On est soigné comme des stars. Pas étonnant que de vraies vedettes viennent se ressourcer aux Thermes Marins en toute discrétion.

La piscine des Thermes Marins de Saint-Malo est bien sûr alimentée par de l'eau de mer, mais à bonne température. On nage dans le bonheur! ©Joli.Voyage
La piscine intérieure des Thermes Marins de Saint-Malo est, bien sûr, alimentée par de l’eau de mer, mais à bonne température. On nage dans le bonheur! ©Joli.Voyage

Saint-Malo intramuros ou sur la plage

Sur la digue de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Sur la digue de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

L’hôtel se situe à un quart d’heure à pied de Saint-Malo intramuros. La promenade qui y mène s’avère très agréable sur la plage du Sillon ou sur la digue où l’on peut admirer les belles villas qui la bordent. A Saint-Malo, mieux vaut venir tôt et plutôt pas trop le week-end: les petites rues sont vite assaillies de touristes.

Sur les remparts de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Sur les remparts de Saint-Malo. ©Joli.Voyage

Il est agréable de se promener sur les remparts, de faire du shopping – il y a quelques très jolies boutiques – et de manger un bout (de préférence du côté des halles couvertes où vous pourrez échapper aux pièges à touristes.

A Saint-Malo même, nous n’avons pas eu l’occasion de tester d’autres tables que celles des thermes – entre les petits déjeuners très copieux et les menus du soir aussi roboratifs, nous préférions déjeuner sur le pouce. Mais nous avons noté une série de bonnes adresses – nous comptons bien y retourner.

Le restaurant Texture, à côté des halles de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Le restaurant Texture, à côté des halles de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
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Nous avons ainsi repéré Texture, un établissement plutôt gastronomique, avec un comptoir « Mise en bouche ») ; le Bistro autour du Beurre Bordier, au concept assez étonnant (comme dans le film, c’est la cuisine au beurre qui est ici littéralement mise à l’honneur) ; et bien sûr le Breizh Café dans un registre crêpes mais soigné, avec une touche d’exotisme (le patron mixe cultures bretonne et japonaise, son resto japonais de Cancale – la Table Breizh Café affichant une étoile Michelin).

Le Café du coin d'en bas de la rue du Bout de la Ville du Port, inénarrable bistrot de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Le « Café du coin d’en bas de la rue du Bout de la Ville du Port », inénarrable bistrot de Saint-Malo. ©Joli.Voyage
Le joyeux bric à brac du Café du coin d'en bas de la rue du Bout de la Ville du Port. ©Joli.Voyage
Le joyeux bric à brac du « Café du coin d’en bas de la rue du Bout de la Ville du Port ». ©Joli.Voyage

Et si vous voulez juste prendre un café ou un verre, il faut bien sûr s’arrêter à l’improbable Café du coin d’en bas de la rue du Bout de la Ville du Port (euh, plus facile à trouver qu’à dire),  au décor aussi truculent que son patron. Les murs débordent de babioles et le tenancier d’histoires drôles.

Un des attraits de Saint-Malo est aussi de pouvoir vite s’échapper en bord de mer. Quel plaisir de descendre des murailles pour s’aventurer sur la plage, puis jusqu’au Grand Bé, îlot rocheux accessible à pied uniquement à marée basse. Attention de bien vérifier les horaires des marées pour ne pas se laisser surprendre (et bloquer sur l’îlot). La vue sur Saint-Malo et sur la côte y est superbe.

On ne peut rejoindre le Grand Bé qu'à marée basse. ©Joli.Voyage
On ne peut rejoindre le Grand Bé qu’à marée basse. ©Joli.Voyage
Chateaubriand en conversation avec la mer. ©Joli.Voyage
Chateaubriand en conversation avec la mer. ©Joli.Voyage

On peut y apercevoir la tombe de Chateaubriand qui pointe vers le large pour lui permettre de poursuivre « sa conversation avec la mer ». Comble de l’élégance, aucun nom n’est mentionné, juste cette plaque: “Un grand écrivain français a voulu reposer ici pour n’y entendre que la mer et le vent. Passant, respecte sa dernière volonté”. La nature a envahi le Grand Bé. On aurait bien poursuivi notre exploration jusqu’au fort du Petit Bé, îlot situé juste à côté, si la marée haute ne s’annonçait bientôt…

La vue sur Saint-Malo, depuis le Grand Bé. ©Joli.Voyage
La vue sur Saint-Malo, depuis le Grand Bé. ©Joli.Voyage

Pousser une pointe jusqu’à Dinard

Tout le charme de Dinard. ©Joli.Voyage
Tout le charme de Dinard. ©Joli.Voyage

Dinard se trouve juste en face de Saint-Malo. Des bateaux assurent une traversée régulière. La station préférée des Anglais a un charme fou – c’est très agréable de se promener sur la promenade du Clair de Lune ou, mieux encore, sur le sentier des Douaniers qui longe la côté jusqu’à la plage de Saint Enogat, au pied de somptueuses villas Belle Époque.

Le chemin des Douaniers, à Dinard, est bordé de superbes villas anciennes. ©Joli.Voyage
Le chemin des Douaniers, à Dinard, est bordé de superbes villas anciennes. ©Joli.Voyage

Dinard ne manque pas de bonnes tables. Parmi les plus gastronomiques, on a fort apprécié le Pourquoi pas, plus onéreux (une étoile Michelin), mais dans un cadre unique, une ancienne station de biologie marine reconvertie en hôtel luxueux (le Castelbrac). Autre belle table, recommandée aussi par le Gault et Millau, Ombelle. Le décor est plus simple mais très agréable. L’assiette y marie la Bretagne à des influences parfois orientales.

La terrasse du Pourquoi Pas, à Dinard ©Joli.Voyage
La terrasse du Pourquoi Pas, à Dinard ©Joli.Voyage

Pour une grignote sans façon, la terrasse de la Cabane à manger est le meilleur endroit, sur le port de Dinard. Vous pourrez y admirer la vue sur la baie du Prieuré et sur Saint-Malo, profiter du ballet incessant des bateaux tout en dégustant un en-cas de la mer (un tartare d’algues, par exemple) et une bière locale.

La Cabane à manger installée au port de Dinard. ©Joli.Voyage
La Cabane à manger, installée au port de Dinard. ©Joli.Voyage

Se rendre à la capitale de l’huître plate

Le marché de l'huître, à Cancale. ©Joli.Voyage
Le marché de l’huître, à Cancale. ©Joli.Voyage
Le bel étal à l'Atelier de l'huître, à Cancale. ©Joli.Voyage
L’étal à l’Atelier de l’huître, à Cancale. ©Joli.Voyage

Lors de notre séjour, nous n’avons pas pu nous empêcher de pousser jusqu’à la capitale de l’huître plate, Cancale. C’est à quelques encâblures (15 km) de Saint-Malo, sur la baie du Mont-Saint-Michel. On y est en un quart d’heure. Bien sûr, le petit port vaut la peine d’être vu, mais comme beaucoup de visiteurs, nous sommes là pour une dégustation, idéale le temps d’un déjeuner léger. Nous nous sommes attablés à l’Atelier de l’Huître, à la fois restaurateur et producteur. Plus frais, on ne voit pas.

L'épicerie de Roellinger à Cancale. ©Joli.Voyage
L’épicerie de Roellinger à Cancale. ©Joli.Voyage

La famille Roellinger a bâti la réputation gastronomique de Cancale. A côté du restaurant gastronomique, le Coquillage, et de logements luxueux, les maisons de Bricourt, Olivier et les siens tiennent aussi une boutique d’épices. Impossible de résister à toutes ces couleurs, ces parfums qui viennent taquiner vos narines dès vous pénétrez dans la petite épicerie (c’est bien le mot). Nous sommes repartis avec un bel assortiment de poivres, sels, paprikas qui agrémentent depuis nos plats à la maison.

Coup de vent sur la pointe du Grouin. ©Joli.Voyage
Coup de vent sur la pointe du Grouin. ©Joli.Voyage

Au retour, cela vaut la peine de s’arrêter sur la pointe du Grouin, un éperon rocheux qui marque l’entrée dans la baie du Mont-Saint-Michel. La vue y est franchement spectaculaire. On est fouetté par le vent et les embruns. La mer se déchaîne, sauvage, colérique, au grand bonheur des goélands et des cormorans, seuls habitants des lieux. Nous sommes bien en Bretagne, avec toutes les météos à l’horizon: ciel menaçant droit devant, azur encore sur la baie.

Saint-Malo, vu depuis Dinard. ©Joli.Voyage
Saint-Malo, vu depuis Dinard. ©Joli.Voyage

Au retour de nos escapades, c’est agréable de retrouver la sérénité des Thermes Marins. On profite pleinement de leur situation unique et de leurs prestations haut de gamme. Les jours et les nuits y passent à toute allure. Parfois, on aimerait retenir le sable qui s’écoule dans le grand sablier du temps…

©Joli.Voyage
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(Joli.voyage invité par les Thermes Marins de Saint-Malo)

Les Thermes Marins de Saint-Malo en pratique

Les Thermes Marins de Saint-Malo
Grande Plage du Sillon, 100 Bd Hébert, 35400 Saint-Malo
Tél.: +33 2 99 40 75 75
https://www.thalasso-saintmalo.com/fr/

 

Sur la plage du Sillon, à Saint-Malo. ©Joli.Voyage
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